Carnet-colo
Carnet de bord anté-chronologique (non relu)
Mercredi 06 novembre 2024
Hier soir réunion de debriefing
rien à voir : plutôt que de parler de « phyto-victimes » (cela a un intérêt d’unde la quinzaine Santé Pesticides, nous avons fait le constat que sur les 700 personnes qui s’étaient déplacées à l’un de nos 12 événements d’octobre seuls une vingtaine d’entre elles avaient moins de 30 ans.
F. qui avait prévu d’animer un stand Greenpeace lors du Festival a proposé de faire une place sur son stand à une com’ GF. Je lui ai donné un teeshirt, une bâche GF, des affiches (dont le « scannez-moi ») ainsi que les flyers qui me restaient en stock.
Carnet de bord anté-chronologique (non relu)
Mercredi 06 novembre 2024
Hier soir réunion de debriefing
Carnet de bord anté-chronologique (non relu)
Mercredi 06 novembre 2024
Hier soir réunion de debriefing à propos de la quinzaine Santé Pesticides. Je retiens ce constat : sur les 700 personnes qui s’étaient déplacées à l’un de nos 12 événements d’octobre seuls une vingtaine d’entre elles avaient moins de 30 ans. D. qui avait prévu d’animer un stand Greenpeace lors du Festival a proposé de faire une place sur son stand à une com’ GF. Je lui ai donné un teeshirt, une bâche GF, des affiches (dont le « scannez-moi ») ainsi que les flyers qui me restaient en stock.
rien à voir : plutôt que de parler de « phyto-victimes » (cela a un intérêt d’un point de vue juridique, mais c’est tout de même une expression un peu triste et essentialiste), on devrait parler de « phyto-coriaces ». Compte tenu de la présence des polluants sur le globe, nous, humains (et même les autres qu’humains) de la planète, nous sommes en vie car nous sommes tous des phyto coriaces !
Samedi 5 octobre 2024
31 personnes selon le responsable de la BrasseVie à Jupilles
31 personnes selon le responsable de la BrasseVie à Jupilles. Furent notamment abordé(e)s :
– la puissance des lobbies dissimulée dernière la bêtise de la pratique d’homologation ;
– le fonds d’indemnisation des maladies dû aux pesticides comme preuve de la reconnaissance du risque ;
– le taux de cancer dans le monde agricole ;
– l’engrenage de l’agriculture conventionnelle qui empêche la bifurcation bio ;
– la nécessité d’agir sur la formation des futurs agriculteurs, l’importance des témoignages entre paires
– le rapport des comptes de la communauté l’européenne dénonçant le manque d’engagement dans la bio ;
– l’importance du contre lobbies de ST
(« L’EFSA nous a dit en off : “vous nous emmerdez” » Charles).
Jeudi 03 octobre 2024
Nous étions 27, hier, au cinéma de Montval dont Isabelle Georges, administratrice de ST.
¾ heure de discussion ont suivi la projection : la première intervention fut celle d’un agriculteur retraité qui a qualifié le film de « propagande extrêmement dangereuse » en listant quelques habituelles « faks » (disqualification scientifique de Séraliny, lobby anti DTT responsable du paludisme…) et en ajoutant que le progrès dû à la chimie valait bien que l’on « prenne quelques risques ». Crispant… mais Isabelle puis Thierry ont répondu calmement en mettant en avant (pour la première) le soutien de ST aux agriculteurs tout en pointant (pour le second) la gravité morale du propos pro pesticides.
Après ce premier moment de « positionnement », la discussion est devenue plus technique. Hervé a évoqué le second fondsd’indemnisation (après celui lié au chlordécone aux Antilles) dédié aux agriculteurs et, Isabelle, le cynisme du texte parut au JO du 7 janvier 2022 qui chiffre (et reconnait donc) le risque des pesticides sur la santé (25 000 euros pour la mort d’un bébé, par exemple…). Il fut aussi question de pédagogie : un prof a dit que le film était trop complexe à saisir pour « ses » collégiens (pour des BTS, oui), une dame a regretté que le film ne montre pas d’exemple de pratiques agricoles alternatives et dans la foulée, la différence entre agroécologie et agriculture bio a été expliquée.
Je n’ai pas tout noté, j’ai juste ces souvenirs qu’en fin de réunion, furent évoquées, par Hervé, la nécessité de porter la critique des pesticides sur le registre non seulement du « juridique » mais aussi du « politique » puis, par Isabelle, la nécessité de déjouer la stratégie de l’agrochimie (qui cherche à rendre invisible le danger des pesticides) en le rendant par tous les moyens possible le plus « visible » possible.
Dimanche 22 septembre 2024
Comice hier à Thoiré sur Dinan. Une ambiance bon enfant en matinée lors de l’installation des stands. Ai été voir JM pour lui présenter l’affiche sur la quinzaine santé pesticides. M’a parlé de Capitalisme, suis resté muet. Avons convenu que plutôt que de faire un truc entre écolos, il valait mieux être présents dans ce genre d’évènement. Lui tenait un stand autour de la mobilité dans le cadre de son engagement dans le conseil de développement. M’a dit qu’il y avait beaucoup d’absents et que j’étais le bienvenu. J’ai voulu lui demander qui étaient les techniciens en place, mais je n’ai pas eu le temps. JM a rejoint une collègue. En début d’après-midi, ai discuté avec qq. connaissances. Ai salué AM qui m’a demandé quel stand je tenais
– « tu ne vas pas être content, c’est un stand contre les pesticides »
– « pourquoi, j’serais pas content, je n’en utilise plus maintenant, je suis à la retraite ! »
Juste avant que les officiels arrivent vers mon stand, Fabien m’a donné son point de vue sur les pesticides. Les agriculteurs sont des cibles faciles, car leur utilisation des chimiques est contrôlée. Ce qui n’est pas le cas des jardiniers amateurs qui polluent aussi en surdosant leur traitement. Il m’a parlé du fait que les gens déversent via leurs éviers, machines à laver, lave-vaisselles, sanitaires des produits chimiques qui se retrouvent dans les boues. Selon lui, il faudrait plutôt incriminer les producteurs de substances : « c’est eux qui font les molécules, c’est qui nous disent que l’on peut les utiliser… et puis ça change, après on nous dit, non ce produit est interdit… »
La troupe d’élus est alors arrivée. Ai serré la main à Pascal qui avait l’air un peu agacé face à mon stand. L’animateur m’a tendu le micro en me demandant quelles étaient nos compétences, en tant que Générations Futures. Je ne m’attendais pas à cette question. J’ai parlé d’expertise face aux risques de produits chimiques. J’ai dit que sur un plan professionnel, les études montrent que les hôtesses de l’air sont concernées, les agriculteurs sont concernés ; etc…. Bon, je pense qu’il y a plus d’agriculteurs que d’hôtesse de l’air ici à Thoiré ». La blague n’a pas marché, mais j’ai essayé. Je regrette de ne pas avoir évoqué, tout simplement, « la sous-estimation des risques sanitaires. Cet angle qui structure notre quinzaine à venir est vraiment bon je trouve.
Pierre m’a appris que l’Etat lui avait offert un crédit d’impôt de plus de 2000 euros suite à sa non-utilisation du glyphosate. Ce fut une surprise pour lui. IL en avait marre de voir ses “gars” travailler avec des masques. Ils utilisent depuis quelques années de l’eau chaude. Ça ne marche pas très bien, mais ça lui convient : ça le soulage vraiment en tant que chef d’entreprise. L’enjeu pour lui, c’est l’éducation du public.
“avec la génération des anciens, ce n’est pas la peine, ils sont trop habitués à ce que tout soit nickel, mais avec les plus jeunes, on peut leur faire plus facilement accepter les mauvaises herbes”
Discussion aussi avec le député Modem du canton, dit que l’on va regretter Fesneau. Face à mon interrogation sur la suppression du Nodu, dit qu’il est bon d’harmoniser les normes : “c’est comme les pouces et les mètres”. Je lui demande si les syndicats ont vraiment joué le jeux au niveau Européen. M’a cité une commission, une réunion européenne où on leur a dit “en France, vous êtes vraiment en avance”. Lui ai dit que l’on aller créer une antenne locale de GF. M’a dit où ça, dans quelle ville ? Non toute la Sarthe. M’a dit plusieurs fois qu’il était prêt à me recevoir dans sa permanence à Montval.
Autre discussion avec une femme d’agriculteur. Même argument que le député sur le fait que les agriculteurs français en font beaucoup plus que d’autres européen.
Dimanche 8 septembre 2024
extrait mail envoyé à E. :
« Cette journée de stand à côté du docteur FB fut, pour moi, très instructive ! Sa manière de mêler « constats d’urgence et « solutions pragmatiques » est très enthousiasmante ! Je pense que comme moi, les agriculteurs et les élus locaux ne sont pas près d’oublier la petite musique qu’elle a fait entendre durant toute cette journée de comice !
Extrait mail envoyé à E. :
» Comme je te disais dans mon mail précédent, un important événement aura lieu en Sarthe au mois d’octobre.
- Le film secret toxiques sera diffusé dans 10 endroits du département (projections suivies d’un débat) ;
- Une journée + une soirée de conférence seront organisées à l’université du Mans.
Je t’envoie l’ébauche d’affiche de cette quinzaine Santé et Pesticides. Elle sera finalisé aujourd’hui. Comme tu le verra, le logo GF est présent (peut être as tu un logo plus récent à nous proposer ?)
De plus, d’ici là, notre GF local participera à deux comices agricoles :
- Ce samedi 7 septembre à Marolles les Braults (moitié nord Sarthe)
- le samedi 21 et dimanche 21 à Thoirée sur Dinan (moitié sud Sarthe)
Nous comptons, en autres, y reproposer notre petit dispositif d’écriture participatif un graphe conte le glyphosate qui avait bien fonctionné lors de notre présence à la fête du pain à Vaas début aout. Je crois t’avoir envoyé des photos… (à propos de ce stand, il nous manque une nappe de table aux couleurs de GF. Aurais-tu la possibilité de nous en envoyer une ?)
Je ne sais pas si tu connais le docteur FB (phytothérapeute, adhérant GF). C’est une personne formidable. C’est elle qui (avec d’autres médecins) est à l’initiative de cette quinzaine Santé et Pesticides ainsi que notre présence sur le comice de Marolles les Braults. Avec elle, nous nous demandions si GF pouvait nous communiquer les coordonnées de ses adhérants Sarthois ? (peut être n’en avez vous pas le droit?) Cela nous permettrait, en tout cas, de les mobiliser pour les événements à venir. »