Élection d’un nouvel adjoint (87)

DOCUMENT N° 87
Source : journal Ouest France, le 13/03/21, journal de bord « loinverlà »

Lu dans le journal Ouest-France, le 13 mars dernier (2021), un article sur la démission d’un adjoint au maire de Lavernat. Dans cet article, celui affirme avoir « subi des attaques répétées venant d’un membre de l’opposition, pendant et en dehors des réunions de conseil et que, ceci est pour lui “incompatible avec ce qu’il pouvait supporter et ce qu’il souhaitait apporter à la commune ».
Quelle est la nature de ses attaques répétées ? L’adjoint démissionnaire fait probablement allusion à un évènement qui a animé du “ressentiment” au sein du bourg. Cet automne, un habitant a soupçonné un chien d’avoir blessé un de ses moutons. Ce chien a été repéré par les “gens” du café : ils l’ont attaché, et après l’avoir identifié, ont appelé son propriétaire. L’habitant “berger” est entré dans le café avec l’adjoint (missionné par le maire absent) pour emmener le chien à la fourrière. Les clients et le patron du bar ont proposé d’attendre la venue imminente du propriétaire du chien pour régler ce différend. L’adjoint a insisté, les gens du café aussi. Le chien est finalement resté dans le café. En sortant, l’adjoint a appelé la gendarmerie pour se plaindre de l’attitude du patron du café à son égard. Prenant logiquement cet appel au sérieux, des gendarmes sont venue sur place pour, assez rapidement, comprendre la situation et s’interroger sur l’attitude de l’adjoint “un élu n’a-t-il pas le rôle d’apaiser les relations de voisinage ?”
En réunion de conseil municipal, celui-ci s’est justifié en évoquant un moment de crainte voire de peur. Ce que je peux comprendre. Je me dis, aussi, qu’il a voulu bien faire : il s’est senti investi d’une « mission » en l’absence du maire. C’est cela qui ne l’a pas rendu très congruent. Même si c’est une intuition qu’il me faudrait développer, je me dis, surtout, qu’il a du se sentir « piéger » (et tenu en laisse) par sa propre loyauté envers le maire. En bref, cet adjoint a aussi, de bonnes raisons d’avoir les « crocs » à propos de cet événement.
Si l’on met de côté cet incident relationnel, il parait probant qu’en matière de “ressource” et de force de proposition (comme on dit) la démission de cet adjoint est une perte pour le conseil municipal.
L’article évoque l’élection d’un nouvel adjoint. L’élection fut serrée. Deux candidats se sont présentés. “Le premier a recueilli six voix, le second sept”. Ce que ne dit pas l’article, mais que plusieurs témoins ont noté, c’est que le premier était soutenu par le maire et qu’à l’issue du vote (puis surtout de la réunion), celui-ci a montré physiquement sa “contrariété”. De son côté, plus calmement, le nouvel adjoint a pris la parole pour « librement » lister ses propositions. Lesquelles ? Elles ne sont malheureusement énoncées ni dans l’article, ni dans le compte rendu de conseil, ni, pour le moment, sur le site Internet de la commune.
BCB