Reprise du journal de bord « fermettier »

Temps de lecture : 2 minutes

Journal antéchronologique

Lundi 16 septembre 2024

…et j’ai désherbé, cet après midi, des blettes et des betteraves chez un maraicher bio voisin (une crainte vis à vis du grainage très prolifique d’un gallium jaune). Ai, aussi, retiré les feuilles de blettes abimées (que j’ai confondu, un temps, avec des feuilles de betterave).

Samedi 14 septembre 2024

Et j’ai débroussaillé les deux talus du long du chemin puis celui le long de la route. Ai utilisé la lame plutôt que fil pour couper plus à raz et les ligneux naissant (ronces, noisetiers, chênes).

Mercredi 12 septembre 2024

Et j’ai fait en sorte que l’écorce du chêne situé près de l’étang ne soit plus rongée par les ânes. Après avoir songé à réinstaller le grillage initialement posé, ai opté pour une petite réduction de la superficie de broutage. L’arbre d’une vingtaine d’années se trouve à présent hors d’atteinte. Ai consolidé aussi les poteaux qui entourent les jeunes noyers et le figuier du pré (beaucoup de figues à venir cette année).

Et j’ai pensé (surtout) qu’il fallait que je reprenne ce journal de bord sur mon métier de fermettier. La perspective de vendre notre fermette me rend mélancolique ces temps-ci. L’idée de céder ce bien agricole m’oblige à considérer que je ne l’ai pas exploité comme j’aurais voulu le faire. J’aurais voulu faire de nos quatre hectares, un lieu de production de plantes médicinales, notamment. Tant que l’idée de vendre ne s’était pas invitée dans nos cogitations avec Nanou, je pouvais toujours me dire que ce rêve pouvait un jour se réaliser. Ce n’est plus le cas depuis un mois. Pour ne pas trop me déprécier, il fait que je donne de la fierté à ce que j’ai tout de même produit et continue à produire jour après jour ici, une « œuvre » de fermettier. La reprise de ce journal va me permettre de redonner de la fierté à ce type de production.    

Add a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *