Reprise du journal de bord « fermettier »
Journal antéchronologique
Dimanche 17 octobre 2024
…et ai tué notre poule noire. Une seringue de pastis dans le bec, la bête s’est laissé coupée la tête sans trop remuer. Pas facile tout de même. Ai curé pied des ânes. Pas facile non plus. Hier, rangement de la grange pour pouvoir y garer la voiture : une première. Jeudi dernier, désherbage d’une partie du parking. Mis les ânes à brouter autour (sauf Fifi, qui a refusé être attachée).
Vendredi 04 octobre 2024
…et j’ai déterrée des patates ce matin chez H (en compagnie de Y, P et ?), quatre heures durant. Et j’ai enfin pu tondre cet après midi (la pluie est à nouveau annoncée dimanche).
Jeudi 03 octobre 2024
…et j’ai passer le coup fil au niveau des marches et devant la maison.
Mercredi 25 septembre 2024
… et je n’ai pas pu tondre vendredi dernier. Ni depuis : la pluie s’étant installée. Hier matin, arrachage de pommes de terre chez Hugo avec Yoan, Daniel et Pacôme.
. Lundi 16 septembre 2024
…et j’ai désherbé, cet après midi, des blettes et des betteraves chez un maraicher bio voisin (une crainte vis à vis du grainage très prolifique d’un gallium jaune). Ai, aussi, retiré les feuilles de blettes abimées (que j’ai confondu, un temps, avec des feuilles de betterave).
Samedi 14 septembre 2024
Et j’ai débroussaillé les deux talus du long du chemin puis celui le long de la route. Ai utilisé la lame plutôt que fil pour couper plus à raz et les ligneux naissant (ronces, noisetiers, chênes).
Mercredi 12 septembre 2024
Et j’ai fait en sorte que l’écorce du chêne situé près de l’étang ne soit plus rongée par les ânes. Après avoir songé à réinstaller le grillage initialement posé, ai opté pour une petite réduction de la superficie de broutage. L’arbre d’une vingtaine d’années se trouve à présent hors d’atteinte. Ai consolidé aussi les poteaux qui entourent les jeunes noyers et le figuier du pré (beaucoup de figues à venir cette année).
Et j’ai pensé (surtout) qu’il fallait que je reprenne ce journal de bord sur mon métier de fermettier. La perspective de vendre notre fermette me rend mélancolique ces temps-ci. L’idée de céder ce bien agricole m’oblige à considérer que je ne l’ai pas exploité comme j’aurais voulu le faire. J’aurais voulu faire de nos quatre hectares, un lieu de production de plantes médicinales, notamment. Tant que l’idée de vendre ne s’était pas invitée dans nos cogitations avec Nanou, je pouvais toujours me dire que ce rêve pouvait un jour se réaliser. Ce n’est plus le cas depuis un mois. Pour ne pas trop me déprécier, il fait que je donne de la fierté à ce que j’ai tout de même produit et continue à produire jour après jour ici, une « œuvre » de fermettier. La reprise de ce journal va me permettre de redonner de la fierté à ce type de production.