Carnet sens (16 mai 2021)

1er mai 2021

La lecture d’un article de Patrice Maniglien paru sur la plate forme AOC m’a fait songer au thème de ce carnet sens. Commentant l’œuvre de Bruno Latour, Maniglien remarque qu’il peut exister une vision fantasmée des sciences. Cependant « les énoncés scientifiques obéissent rarement à une logique binaire (vrai/faux), mais fonctionnent par leur plus ou moins grande capacité à mobiliser et attacher ensemble plus ou moins fermement un nombre plus ou moins grand d’allier. ». Je me dis qu’il a fallu que des « fantômes » acceptent, au début de l’époque moderne (et sous nos contrées) de se faire enfermer dans la tête des gens pour que la science de la psychologie « subtile » s’impose. Une véritable alliance s’est opérée entre des « fantômes » et des « psychologues » pour tenter de gagner la guerre contre la médicalisation brutale de l’esprit.

Retour à l’ouvrage édité chez Marabout. Mon côté agnostique me fait m’agacer devant les majuscules que l’auteur place devant des mots comme « terre », « ciel », « homme »… ces majuscules suggèrent que ces termes désignent des maxis transcendances. Elles montrent, à elles seules, le paradoxe du discours religieux : il met à distance dans sa forme ce qu’il prétend, dans le fond, révéler (l’existence d’un lien).

Dans le premier chapitre, l’auteur distingue le don horizontal (entre humains) du don vertical (entre non-humains et humains). La notion de « don » n’est pas expliquée, ce qui compte ici pour l’auteur, c’est de distinguer ces deux moyens de transmission. Pour l’horizontalité, il faut qu’un ancêtre fasse le « vœu » de transmettre son don à ses descendants. L’auteur évoque sa grand-mère, elle aussi à l’écoute du sensible. Elle écrit à ce sujet quelques lignes dont j’ai aimé la simplicité.

Pour la verticalité, le guérisseur puise son « don » dans la médiation (de médium) qu’il opère entre l’énergie tellurique et cosmique. L’auteur parle de l’énergie d’un livre qui l’a foudroyée (un livre qui transcrit l’enseignement oral d’un chamane, Luis Ansa). En le lisant, elle a l’impression que ce chamane lui souffle des mots dans la tête. Elle se sent connectée avec lui. Durant trois jours de lecture très énergisante (elle a l’impression d’être perfusée sous caféine et branchée sur du « 220 volts ») elle se voit en train de soigner des personnes selon des « protocoles très précis » (p.37). Elle voit, aussi, qu’elle doit « travailler avec les archanges Raphaël et Mickaël » (ibid.). Que désigne le terme d’archanges et qui sont spécifiquement Raphaël et Mickaël ? Ils ont, je crois, une place de choix dans l’organisation politique des anges. Je ne suis pas trop motivé pour étudier cela. Je me contente de remarquer que j’écris ce carnet à côté d’un tableau d’un enfant que nous avons nommé Raphaël. le (notre ange). Connait/elle lui, elle un. e Michaël. le ?

Le chamane qui a survolté l’auteur distingue les hommes concaves, des hommes convexes. Je traduis : quand on est con, on est con… Les premiers mettent leur égo dans leur cave, les seconds se vexent facilement (en essayant de conquérir des territoires).

Après avoir évoqué la dualité Ying/Yong, l’auteur s’attarde sur la dualité onde/corpuscule. La première modalité (onde) permet à l’auteur de se soigner par téléphone, la seconde (corpuscule) à domicile.

L’auteur a tort de parler de dualité. Je vois plutôt des facettes extrêmes d’une même énergie vibratoire qui se propagent soit en se potentialisant (onde) soit en s’actualisant (corpuscule).

Plus loin : le principe « d’effondrement » désigne ce principe qui fige (actualise) les ondes. Comme je ne comprends bien, je vais citer l’auteur : «  C’est avec ce principe que je soigne ceux qui me consultent à domicile. Le fait d’intentionnellement capter l’énergie pour la redistribuer à la Personne fait que l’énergie disséminée partout sous forme d’onde se rassemble soudain sous mon regard et part dans les endroits que je visualise » (p.49). Le soin, dans ce sens, serait donc un fort moment d’actualisation. D’où l’enjeu et l’importance dans le domaine médical de pouvoir « fixer » un rendez-vous. D’où les salles d’attente…

Les particules élémentaires qui ont été un jour en contact restent toujours reliées. 55 ans de « cas contact » cela marque : tout les contacts ne sont pas positifs : d’où l’importance de se laver les mains, l’esprit, d’où l’importance de nettoyer ses semelles (il y a un passage d’évangile sur ce thème, je crois).

À la page 50, il est question du corps éthérique. Comme les organes sexués, il peut se mesurer : 3 à 4 cm pour quelqu’un « à plat ». 10 à 15 cm quelqu’un de « normal ». 20 à 30 cm pour « thérapeute » gonflé à bloc. 

18 h

J’écris ces notes debout devant le parc des expositions du Mans transformé en centre de vaccination. Trente personnes attendent debout. Des pompiers se chargent du premier accueil au niveau des grilles. Ils font l’appel par tranches horaires. Nous « en sommes » à ceux qui ont rendez-vous entre 18 h et 18 heures 15. Je viens d’entendre le crachat d’un Talkiewalkie : « demande de correspondant Pfizer ». Une personne ferait-elle un malaise ?

18 h 20 : je viens de franchir la première barrière. En fait, j’aurais pu rentrer avec Anne un peu plus tôt (un pompier vient de dire que les conjoints pouvaient s’accompagner). On avance assez rapidement. À l’accueil du bâtiment, une dame avec un accent, très sympa : à un couple de vieux : « bonjour la jeunesse ! »

Deux minutes plus tard : je suis assis sur une ligne d’attente. Un pompier fait circulation. L’homme devant moi s’est levé prématurément. Le pompier lui demande de retourner à sa place.

– « Ha j’avais cru que vous demandiez devenir ».

Il se rassoit sagement. Après 30 secondes, le pompier indique à l’homme que c’est à son tour. L’homme se relève. Un peu humiliant cette gestion du flux.

Quelques minutes plus tard : ça y est vaccin fait. Une infirmière de deuxième année. Picotement en me levant pied au niveau du pied droit. Sensation de raideur dans la nuque, engourdissement. Un léger étourdissement général peut être dû au stress. Continu picotement continu dans le pied droit. Assis dans une salle d’attente pour un quart d’heure. J’attends que le petit étourdissement passe.

Avant d’être vacciné, un médecin m’a demandé pour le cancer (j’avais coché sur une feuille cette particularité.

  • « Je n’ai pas de traitement »
  • « Aucun ? »
  • « Non, aucun traitement depuis 5 ans »
  • « Après quatre ans, on considère que ce n’est pas une rémission, mais une guérison »
  • « ha bon ! »

Rassurant. Je n’ai pas voulu dire que je ne travaillais plus. M’a demandé mon métier.

J’ai dit : « éducateur ». 

– « Dans le handicap ou le social ? »

– « dans le social »

– « vous avez fait des tests »

– « heu, non… » 

21 h : ce soir énervement au début du repas. Le même genre d’énervement que lorsque je mangeais trop de chocolat. Je sens que c’est le signe d’une intoxication. Douleurs digestives en ce moment. Je vais veiller à ne pas prendre d’ail pendant quinze jours qui viennent.

2 mai 2021

Douleurs au bras, picotement main droite. La sensation de gonflement du pied droit est la même que celle qui survenait après une injection de Velcane (traitement myélome). 

J’essaye de moins manger le soir, mais continue à avoir des « compulsions » : un truc lié à un vide au niveau du chakra sacré. Ai fait rapidement un exercice décrit dans le livre de Muller Bohard. Pose d’une main sur le front et de l’autre sur le ventre. Cela fonctionne immédiatement.

Plus tard,

Le corps astral l’aura serait la seconde couche. Témoin de l’énergie (une masse sombre au-dessus d’un organe correspond une maladie. L’aura comporte plusieurs couleurs : le blanc pour plus les plus sages.

L’homme lumineux que j’ai aperçu enfant (vers 4-5 ans) était entièrement blanc. Cela doit être quelqu’un de très fort. J’ai pensé que c’était un visiteur. Je me suis demandé pourquoi ma mère, présente dans le salon elle aussi, ne lui parlait pas. Cela dépasse, donc, le registre du familial. C’est comme ci un super ami était venu me saluer. Je me suis senti fier qu’un tel ami plus âgé et plus mûr vienne me rendre visite. 

En 1997, après la mort de Benjamin, nous avons (avec sa mère) consulté des médiums qui traduisaient en « voix » des enregistrements de bruit d’ambiance sur leur magnétophone à cassettes. Une de leurs traductions fut : « fait comme le monsieur Bertrand ». Je n’aimais pas ces médiums. Je leur reprochais de ne pas vénérer la capacité de leur magnétophone à enregistrer les réels bruits d’ambiance (c’était cela le miraculeux, le formidable !). Cet exercice de spiritisme m’a tout de même fait repenser à ce bonhomme lumineux qui était venu me saluer lorsque j’étais enfant. La voix m’invitait à faire comme ce monsieur ? Que faisait-il ? Il était d’abord un monsieur, il était plutôt immobile, il ne parlait pas. Il me regardait d’un air bienveillant et il me saluait d’une main (ou des deux mains) les bras tendus le long de son corps. Il faisait ce signe-là qui dit « tu es des nôtres. Tu es entièrement mortel, mais tu es des nôtres, tu vas pouvoir être quelque part, sans fierté ni honte, un gars du coin ». Le geste invitait à une praxis à une entrée dans l’arène politique. Le geste disait un truc assez paradoxal pour ce que certains pourraient nommer un ange : il n’y a pas de chef, pas de dieu, on est une équipe, tu fais partie de l’équipe.

Retour au livre, vers la page 53 : le ressentiment, la colère, la culpabilité font baisser le niveau de vibration du corps. La joie, l’amour, la compassion revitalise l’énergie. À propos du ressentiment, la lecture de Cynthia Fleury, ci-git l’amer m’a fait beaucoup de bien. Ce fut une lecture très thérapeutique.

Après le corps éthérique et astral, il y aurait un corps mental et spirituel que l’auteur dit ne pas aborder dans ce petit livre. Intéressante information : lorsque l’aura est décalée, il y a risque d’inflammation là où il y a trop d’énergie et un risque de fracture là où il y en a moins. Cela correspond à ce qui fut ma situation : genou gauche enflé et os du bras droit troué.

D’une façon générale (si j’ai bien lu, mais je n’en suis pas sûr) un manque d’énergie à gauche provoquerait une fatigue permanente, une déprime. Un surplus à droite, des inflammations, des cogitations mentales, un risque de burn-out imminent.

Il est question de membre fantôme, de la nécessité de le faire bouger, vivre. Deux types de mouvement de l’aura en extension ou en rétraction (à mon avis cela est lié au mouvement d’actualisation, potentialisation).

L’ouvrage dérive parfois dans les analyses psychologisantes. Des profils sont annoncés dont je ne comprends pas bien l’intérêt ni les contours. Ainsi, le « compulsif » aurait son chakra sacré vide. Ce chakra crierait : « remplissez-moi, remplissez-moi ! », voir : « aimez-moi, aimez-moi ! ». Puis, après s’être rempli, culpabilité, anorexie.

J’apprends que l’émotion est un mouvement interne. Pour l’auteur, la pire émotion serait la peur, la « plus mieux », l’amour.

Autre profil, le vampire énergétique : il capte l’attention pour capter l’énergie qu’il n’arrive pas à trouver seul. Une astuce intéressante est proposée : le rappel à soi « est ce que je sens ma main droite, mon genou gauche ».

Je pense qu’il existe aussi des « déplaceurs » d’aura, des inverseurs de polarité, des « rabaisseurs », des élévateurs, des tourneurs. Si l’on se représente l’aura comme un corps assez malléable, il doit exister toute une panoplie de geste « aurique » (et d’hist-aurique).

21 h 15 : à la page 89, l’auteure conseille de demander à plus grand que soi, le soin de nous envoyer une énergie de protection.

J’ai dépassé la page 96. je viens de lire que 90 % de l’énergie circule du bas vers le haut.

Page 99, le profil des personnes à antennes est esquissé. Elles refusent de penser avec leurs tripes. L’auteur leur conseille de tenir un journal intime et d’être à l’écoute de leurs émotions (de leur mouvement en eux).

Arrêt à la page 104. Livre un peu répétitif. Ce qui est transcendant, ce qui est appelé dieu, c’est l’énergie, voilà, c’est tout. Il faudrait écrire un livre sur les minitranscendances, les énergies justes un peu plus fortes que les nôtres qui nous éduquent tout au long et au large de la vie.

Mardi 4 mai 2021

Saignement de nez au réveil. Léger, sang rouge clair.

Mercredi 5 mai 2021

Vers une heure du matin, réveille en sursaut comme si j’avais été en en panique envie de me lever de respirer le grand air. J’ai attribué cela au jus de pomme et aux chips manger hier lors de l’apéro avec le couvreur. Je me suis calmé. Un rêve a accompagné cette détresse respiratoire : dans une émission télévisée, Mimi-Mathy embrasse le personnage « crise sanitaire ». C’est aussi peut-être contraire. En tout cas étouffement réciproque.

Ce matin, tronçonnage rapide d’un petit tas de bois laissé par le couvreur. Ai presque risqué de me blesser le pied. Je dois veiller à être attentif au visible. Travail intense depuis tôt ce matin. Bonne fatigue physique ce soir.

Jeudi 6 mai 2021

Cette nuit, une voix m’a dit : « galette de riz » et un peu plus tard « bon/beau film ».

Cette voix intérieure ne ressemblait pas celle qui ce que je me parle pour commenter le passé, le présent ou le futur. Cette voie n’était ni douce, ni forte ni ceci ou cela. Elle était évidente, directe elle ne s’embarrassait pas des intonations de la grammaire de la culture liée au langage parlé, elle disait.

Outre l’aspect neutre de cette voix, j’ai pu situer son emplacement à l’intérieur de mon crâne : en en haut à droite. C’est comme une partie de mon corps que je découvrais cette nuit. Comme les muscles nouveaux capables de faire un mouvement qui m’était inconnu. Ce mouvement je l’ai juste perçu. Je ne peux pas encore le répéter, mais je pense que je vais pouvoir apprendre à le dompter.

Puisque ce journal se centre sur le moment du sens, je peux dire que je me suis senti accompagner hier dans mon travail de bricolage. Par exemple, la batterie de la visseuse s’est déchargée (et son chargeur a dysfonctionné) au moment où je m’apprêtais à opter pour un choix technique dont je me suis rendu compte ce matin qu’il n’était pas le bon.

J’ai résisté : je n’ai pas mangé degré de riz aujourd’hui j’ai pris en compte le conseil de la voix de cette nuit.

Vendredi 7 mai 2021

Hier soir, soin bras Nanou : je lui ai dit qu’elle avait un troisième bras gauche, un bras musclé comme celui de Popeye : mi-impression, mi-imagination.

Rêve d’AM : elle écrit d’une façon cabalistique, consignes d’écriture, hyper intelligence avec son père, ils ont installé une caméra dans le radiateur la salle de bains il est difficile de les empêcher de lui faire quitter les lieux. Autre rêve : un voisin veut nous vendre une parcelle au bout du bois côté route : 12 000 €. Trop cher ! Mon père fait une offre à 5000 € (environ) la parcelle s’appelle le Russet. Après qu’elle se soit moquée de moi, je donne un coup de poing à C.

Rêve aussi d’un débat sur le journal. Une dame chez elle dehors (à côté d’un château qui est à vendre) m’attaque sur le côté pathologique de l’écriture du journal. Il y a un enfant qui dort dans la maison. Je ne veux pas le réveiller pour pouvoir faire ce débat. J’attaque aussi d’emblée. Je dis qu’il y a deux races : ceux qui tiennent leurs journaux et les autres. Pour adoucir on attaque, je dis à la dame qu’elle est de la race des diaristes, la race de ceux qui sont réflexifs contrairement à ceux qui agissent, agissent, agissent…

Dire qu’il n’y a pas de Dieu, ce n’est pas dit qu’il n’y ait pas plus grand que soit quelque part. Sinon aucune éducation ne serait possible. Il faut bien que le groupe progresse et les plus grands sont là pour être rattrapés et dépassés. Ils n’utilisent pas une corde pour « tirer » les plus petits, mais un élastique de sorte que les plus petits peuvent résister et aussi faire des bons qui dépassent leur maitre. Bref, on est bien loin ici d’une psychologie qui pense les « stades », les « étapes », les « niveaux ».

Retour à l’ouvrage : l’importance est de ne pas vivre en vase clos. L’auteur prend l’exemple du recyclage de l’air d’une voiture. À la page 91, elle parle de la nécessité de s’enraciner. Elle propose des exercices. C’est vrai qu’aujourd’hui j’ai passé cinq heures debout les pieds sur la terre je me sens régénéré.

À la page 96, elle propose à son lecteur de se prendre pour un soleil, de rayonner.

Samedi 8 mai 2021

La formulation de ma croyance non en un « Dieu », mais quand un collectif de gens et même d’animaux, de plantes, de choses avançant en s’auto éduquant avec le désir de faire face, de mieux en mieux me parait assez congruent avec ce que j’ai toujours pensé. Pas de grande transcendance : des petites, mais tout de même la recherche de la vérité et de l’émerveillement. Les formulations trop transcendantes empêchaient de pratiquer le soin lié à l’énergie. C’était pour moi trop dissociant que de visualiser une entité unique hyper balèze.

Impression d’adhérer à une équipe avec le même état d’esprit que lorsque j’ai rejoint il y a trente-cinq ans, mes premières équipes de travailleurs sociaux : un mélange d’enthousiasme et de réticence. J’ai en fait l’impression qu’un nouveau « job » m’attend.

Douleur thorax côté droit. J’ai dû soulever trop de poids depuis une semaine (rangement de l’abri). Douleur en inspirant fort. Je compte sur la nuit pour me guérir.

Dimanche 9 mai 2021

La douleur au dos s’est arrêtée dans la nuit.

Rêve : Rémi Hess me donne un chèque de 711 €. Je crois début que c’est 7110 €. C’est pour le livre que nous sommes en train d’écrire. Il y a un conflit de collage et de lettres effacées au « blanco ». Je me dis que cette somme va aller à l’association terragraphe. Un de ses fils est fâché avec son père. Rêve pas sympa.

Retour à l’ouvrage (page 98). L’auteur parle de personnalités à « antenne » qui pourraient être hypersensibles si leur mental ne prenait pas le dessus sur leur troisième œil (qui est lié à la glande pinéale et aux viscères ou vice versa). Ces personnes à « antenne » inhibent leur intuition et peuvent être des despotes ou des « Omega » (des personnes qui n’aiment pas suivre le groupe).

Encore une catégorie clinique qui est difficile de prendre au sérieux. Même si la liste des défauts me parle bien (ces gens-là savent intuitivement, mais ne développent pas. Ils se tiennent à distance d’autres personnalités antenne. Ils ont peur de perdre pied).

Une autre personnalité est présentée. Les « éponges » énergétiques. Pour l’auteur ces « éponges » sont de belles âmes et aussi de vieilles âmes (ce qui suppose une croyance en la réincarnation ce qui me parait un peu bête comme idée). Elle serait aussi si j’ai bien lu des « guides ».

Les gens antenne seraient masculins, les éponges féminines…

L’auteur raconte deux expériences dans la foule (une brocante et la marche pour Charlie hebdo) où elle perd connaissance parce qu’elle s’est ressourcée avec des ondes négatives des gens. Elle décrit donc une sorte de fatigue qui est dû à la perte d’énergie lorsqu’une âme élevée rencontre une dame standard. Comme j’ai l’impression que beaucoup de gens me fatiguent, je dois être aussi un peu une éponge. Je peux aussi comprendre pourquoi mon équipe « pas toujours visibles » ne me rend pas toujours visite. Cela doit aussi les fatiguer.

J’ai fait 30 minutes de yoga voix. Bien.

Pour se protéger, auteur écrit cette phrase qui me semble assez juste : « demander un plus grand que soi ». On peut ainsi utiliser des pierres. Il faudrait lire des infos sur ce sujet.

Lundi 10 mai 2021

Rêve : j’offre des petites pièces de un centime, 0,10 € et 0,20 € à Maëllia et Lénaëlle. Je donne trois petites pièces. Les deux premières forment un ange. La dernière a la forme du petit prince.

Mercredi 12 mai 2021

Bonne énergie hier soir après intervention pédagogique. Je me sens regonflé à bloc. J’ai aussi envie de chocolat et des aliments sucrés. C’est assez contradictoire. Je sens de l’énergie et je sens que j’en manque aussi. Je comprends pourquoi la pratique de ce métier m’a fait prendre dix kilos en trois ans.

Lors d’une pause, un étudiant m’a dit qu’il se sentait mal tellement l’ambiance de son groupe est négative. Je lui ai dit « si tu es une éponge, il faut te protéger ». En lui disant cela, je visualisais un baume de protection violet qui glisserait de sa tête au pied (où ai-je lu cela ?). Il m’a répondu «  je me protège en parlant ». Un choix technique plus classique, plus en phase avec la pensée moderne du travail social. 

Retour à l’ouvrage : l’auteur parle de paralysie possible dans le sommeil lorsque le corps énergétique flotte au-dessus du corps physique. Il va se recharger ailleurs loin du stress et de douleur et des basses vibrations induites par des émotions négatives (colère, culpabilité, rancœur).

Suivant l’endroit où est placée sa conscience, « on » peut voir soit par le dessous son corps astral flotter dans les airs, soit par le dessus, son corps physique allongé dans le lit. L’auteure se veut rassurante : « il ne faut pas paniquer : il y a toujours un fil d’argent qui relie ces deux types de corps ». Elle évoque un journal qui serait intéressant à lire : voyage au-delà du corps de William Buhl. Voilà bien longtemps que je n’ai pas voyagé au-dessus de la Coudraie comme je le faisais quelquefois avant de m’endormir. Il faut dire que je m’endors très rapidement le soir depuis que je n’utilise plus de liseuse.

À la page 144 cette phrase : « nos pensées et l’image que l’on a de soi-même influencent notre énergie personnelle. »

Page 117 : il existe des techniques pour rester centré : utiliser un bracelet de pierre ou de bois, se pincer, faire l’exercice de « retour à soi » (voir ci-dessus) et croiser les bras ou les jambes. Cette dernière technique va à l’encontre de ce que préconisent les manuels de communication : des manuels dangereux pour la santé, donc.

À propos de la santé, l’auteur alerte ces lecteurs sur les risques liés aux déplacements rapides : lors d’un saut à l’élastique, le corps astral ne serait pas aussi rapide que le corps physique. Ce corps astral capable de grandes prouesses est un peu ballot lorsqu’il est trop balloté par le corps physique. (À propos d’acte « ballot », l’auteur évoque sa sortie de corps à Bali).

Un principe revient plusieurs fois sous la plume de l’auteur : « l’énergie est là où se porte l’attention ». Ce principe rejoint celui que j’essayais de proposer aux jeunes déficients visuels que « j’encadrais » : marchez là où vous regardez (et non l’inverse). La clinique de l’attention est aussi celle du mouvement et de l’énergie. Le lien entre ces activités me parait ici peu clair.

Lors de ses séquences de soin, l’auteur visualise qu’elle capte l’énergie de l’univers. J’ai pensé tout à l’heure que mon rêve « éveillé » de parler une langue étrangère était bien moins ambitieux que celui ressenti et traduire les énergies.

Deux idées émergent de cette petite lecture : 1) la souffrance provient d’un corps physique non calé sur le corps énergétique. 2) la visualisation est la clé de la guérison (elle cite en exemple le cas d’un chamane paraplégique qui visualise un flux dans sa colonne jusqu’à ses orteils).

En ce moment, le sommeil, je me vois décoller de ma chaise dans cette cuisine où ronronne la machine à laver la vaisselle.

Jeudi 13 mai 2021

De cette lecture, je retiens l’idée que les « pas toujours visibles » ont besoin d’être éduqués. C’est d’ailleurs le principal rôle des guérisseurs… Par exemple, à la page 174, il est question d’un père (mort) qui crie dans l’oreille de sa fille (vivante) : ce qui lui fait très mal. Il faut que la guérisseuse intervienne pour dire au père de trouver un autre moyen de communication. C’est tout de même étonnant de voir que la personne décédée n’arrive pas à piger cela toute seule (c’est ballot). Les entités mortes auraient donc des œillères et ils auraient donc encore besoin d’être éduqués via les mêmes tâtonnements pédagogiques que pour les entités vivantes (un recours à l’analyse institutionnel parait nécessaire : (comment comprendre ce que les visibles et les pas toujours visibles foutent-là sans une approche transversale, sans un travail d’enquête sur ce qui se fabrique s’institue et s’analyse ?)

Rêve d’une plateforme en mer. Un cycliste risque d’être tué par une grande vague. Je détourne mon regard. En fait, le cycliste s’en sort. Il trouve une issue.

Dans un train, j’ai beaucoup de bagages (notamment un télescope qui est aussi parfois un appareil photo pour animaux nocturnes). Angoisse de pouvoir tout porter au moment où le train arrêtera en gare (même le siège où je suis assis fait partie de mes bagages).

Dans une grande salle je dis à Nanou que l’on doit se dépêcher de partir. Des supporteurs de Bordeaux pourraient attaquer la foule où nous sommes. Pour ne pas être leur cible, je crie : « allez Bordeaux ! »

Rêve dans un atelier situé en sous-sol : je cherche à ranger. Certaines parties de ce sous-sol sont d’anciennes pièces d’habitation (dans une pièce il y a des fauteuils dans l’autre, le frigo est encore allumé). Je décide de ne pas faire l’atelier dans un autre lieu au fond de ce sous-sol que je ne vais pas visiter en rêve.

Une autre scène où un collègue dit à un chef de service que j’ai « assuré ». Dans mon rêve je me dis que je suis encore utile à mon poste de travail d’éducateur de « base ». Il y a une souris qui grimpe dans le bonnet d’un « résident ». Je vois aussi un crapaud sol. Au réveil : envie de ranger la grange.

Retour au livre. Ma perception des entités qui ont besoin d’être aussi éduquées révolutionne l’image que je me fais des gens morts qui seraient touchés par la grâce et par une compétence transcendantale. L’éducation tout au long (et au large) de la vie risque e m’occuper encore longtemps.

L’auteur reparle à nouveau de la réincarnation. Je trouve encore une fois cette idée assez idiote. Il y a tellement d’autres plans d’énergie à conquérir pourquoi vouloir devenir un arbre un oiseau ou un ver de terre ?

À la page 175 : « si un protecteur est trop souvent proche de vous, il va finir par vous blesser involontairement, car son énergie interfère avec les vôtres. »  [Winnicott le dit à propos des protecteurs « trop bons »].

Folklore mi-botanique mi-religieux : l’auteure écrit que la vierge Marie a béni le noisetier (car il l’a protégé d’un serpent alors qu’elle tenait dans ses bras son enfant). Notre lieu d’habitation se fait appeler la Coudraie (noisetier). Nous habitons donc dans un lieu béni.

 Voir le livre parole d’un grand-père chamane aux enfants et petits-enfants de la terre, 2014.

L’auteur suggère à ses lecteurs d’être ouvert aux synchronicités et au hasard (par exemple, une parole chanson lorsqu’on allume la radio). Cela, je l’ai fait il y a 20 ans, trop : ça faisait de mois un récepteur toujours branché sur les « signes » notamment lors de jours d’anniversaires comme aujourd’hui (le 13 mai : décès de beau fils Benjamin). Aujourd’hui, je n’ai plus besoin ni envie de cela. Cependant, ce que je viens de lire me fait penser que ces « signes » ne rendent pas visibles des grosses transcendances qui écrasent, ils signalent, plutôt, un conseil d’éducation à recevoir ou à lui donner (là tu me fais mal ! Mais qu’est-ce que tu fous encore là ?!)

Concernant Benjamin, je me dis que la vive douleur inexpliquée que sa sœur ressent à un œil pourrait être liée au fait qu’il essaye de se montrer avec trop d’insistance (son côté clown le rendrait un peu trop voyant).

En pensant à lui, j’ai désigné au hasard quatre mots dans un dictionnaire. Ce hasard a voulu que je tombe sur : « esprit », « éther », « Hitler » et « Drachme » comme je ne connaissais pas ce mot, j’ai lu la phrase dessous : « la parabole de la drachme perdue dans l’Évangile ».

J’étais déjà tombé sur le mot « fascisme », il y a quelques jours [en discutant avec l’oncle « Clément »]. Mon inquiétude politique est très forte, mais elle est mêlée à cette impression que la rédemption n’est pas loin. La rédemption, c’est ce que désigne ce mot Drachme : Wikipédia cite ainsi l’évangile de Luc : « Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent ». 

Vendredi 14 mai 2021

J’ai avancé dans la lecture sans prendre de notes. Après l’histoire du père mort maladroit, l’auteur raconte comment sa grand-mère lui a fait signe après sa mort à travers le code qu’elles avaient convenu ensemble (un papillon, je crois). Je n’ai pas aimé ce paragraphe. L’auteur s’est décentré pour éblouir son lecteur. Le pas toujours visible n’est pas le « sensationnel » il est le « pas toujours sensationnel ». Idem pour les signes que lui a proposés Luis Ansa (le chamane, je crois).

Le paragraphe relatant des apparitions du « pas toujours visibles » sur des photos, des meubles ne me parait pas, non plus, très intéressant. À partir du moment où la présence du « pas toujours visibles » est acquise pourquoi vouloir en rajouter ? Pourquoi vouloir épater la galerie ?

Page 64 : il est question d’âmes errantes : des pauvres bougres qui ne se rendent pas compte qu’ils sont morts. De pauvres bougres et qui sont surpris d’être-là, accrochés à la cheville d’un vivant. Les décrocher sans peur de leur torpeur, c’est la spécialité de cette auteure (et aussi d’une de mes sœurs). Je me dis qu’il faut avoir beaucoup d’amour et beaucoup d’autorité pour faire cela (deux qualités que je n’ai pas trop envie de développer).

Page 208 : l’auteur distingue les âmes errantes (aberrantes), des « protecteurs ». Seules les premières provoqueraient des douleurs (l’auteur dit ailleurs que ce n’est pas toujours le cas).

Page 211 : les émotions à basse vibration retiennent les âmes errantes (culpabilité colère, désir de vengeance : bref le ressentiment devant soi ou envers d’autres).

Page 214 : les idées noires peuvent provenir de la captation de mauvaises vibrations d’âmes errantes : il faut donc apprendre à distinguer sa pensée des pensées extérieures.

Page 226 : l’auteur annonce un degré supérieur dans la possession : celui des armes qui s’infiltrent entièrement. Cela provoquerait une fatigue, des idées noires, l’envie d’être seul. À la page 239, il est question d’un autre degré encore supérieur de possession où les victimes auraient les yeux rouges, des douleurs gastriques, des maux de tête, des émotions spécifiques « fixes ». (Je n’ai pas bien compris la distinction entre ces deux degrés de possession)

Page 231, cette phrase : « une âme errante n’est qu’une énergie à basse vibration ». Ce qui me gêne c’est de penser ces énergies comme étant nécessairement identifiées à quelque chose relevant de la classification des espèces. Ce processus d’essentialisation des essences « pas toujours visibles » conduit à ne chercher que des gens, des prénoms, des formes connues. La notion « de forme pensée » (évoquée au début du livre par l’auteure) me parle plus.

Mon téléphone portable est tombé en panne hier (le 13 mai). Je pense que l’ »on » (Benjamin ?) me conseille d’arrêter d’absorber des ondes. Je me suis souvenu que Sophie Dubourg [« mon » ancienne guérisseuse] avait été blessée à la mâchoire par son téléphone.

Je me suis demandé si le petit moment de dépression que je ressens lorsque je dois quitter pour plusieurs jours n’était pas dû à une entité qui refuserait que je quitte les lieux.

Rêve : angoisse propos d’une faute. J’essaye de rebrancher la machine à laver et de jeter mes chaussettes dans le feu pour que l’on ne retrouve pas mes traces. Un feu de forêt approche. Des gens se sont installés dans le chemin de la Coudraie pour admirer sa progression.

Au réveil, regret de ne pas avoir bu de l’eau hier. Envie d’arrêter le travail pédagogique.

Samedi 15 mai 2021

Notre chat dort dans un rond énergétique.

Rêve de trois femmes en basse énergie s’apprêtant à suivre une séquence de chimio. Elles ont un casque de refroidissement sur la tête.

Je me rends compte que livre que je suis en train de lire viens d’être édité dans son format « poche » en avril 1021. Il me reste deux chapitres à lire.

L’avant-dernier fait un topo les ondes.

La pensée produit des ondes tout comme la vibration de la voix (ceci dans une logique de transformation d’énergie : c’est parce que l’on se nourrit que l’on trouve la force pour parler pour penser). La pensée serait, donc, aussi une vibration qui nourrirait notre « aura » qui, elle-même, nourrirait nos chakras.

L’auteur fait la liste des différents types d’ondes : les ondes « gamma » auraient une fréquence (de 40 à 5000 cycles/seconde) pour l’activité cérébrale intense. Les ondes « bêta » (14 à 18 cycles/seconde) pour la communication. Les ondes « alpha » (7 à 14 cycles/secondes) pour la méditation et l’état de décontraction. Les ondes « thêta » (5 à 7 cycles/seconde) pour le rêve et l’hypnose. Et enfin, les ondes « delta » (de 0 à 4 cycles/seconde) pour sommeil profond : on serait dans cette fréquence d’onde lorsque l’on pense à une personne qui nous téléphone à l’instant même.

Page 151 : l’auteur distingue la conscience intuitive extraneuronale et la conscience analytique. La seconde conscience meurt à la fin de la vie et en attendant, elle trompe la mort. Cette opposition entre « mental » et « intuition » est à la fois bête et peu intuitive. Il y a une sorte de racisme anti « mental » qui est en fait confondu avec le ressentiment et la rumination. Tout comme Simondon disait que le monde était « mal » technique [plutôt que « trop » technique] on peut dire que le monde est « mal » mental (plutôt que trop). 

L’auteur cite à la page 255 cette histoire d’un cerveau gauche [mathématique] opposé un cerveau droit [intuitif]. Plutôt qu’une opposition entre « mental » et « âme », je préfèrerais l’opposition entre « petite voix » et « grosse voix ». La petite voix, c’est celle des petites transcendances. La grosse voix, celle des maxis transcendances. Aussi paradoxalement, on trouve dans ce genre de littérature sur le « sensible » énergétique l’affirmation d’une grosse voix qui veut expliquer, convaincre, séduire, tromper la mort : une voix typiquement mentale (au sens où ces auteurs le désignent) qui assène une critique du « mental ».

Être touché par la grâce, par l’illumination voilà ce que suggère l’attente de cette « grosse voix ». C’est cette grosse voix que l’auteure a entendue (et attendue) pour écrire ces deux livres (qui lui furent inspirés après deux moments de « retraite »).

L’intuition dont j’aimerais faire l’éloge serait plutôt celle de la petite voix.

Dimanche 16 mai 2021

8 h : rêve : nous avons acheté une maison plus petite. Je me demande ce que je pouvoir y faire tellement longtemps et petit j’ai peur de m’y ennuyer. Un petit rêve récurrent.

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